La seconde moitié du XXe siècle voit se multiplier le nombre de constructions d’églises.
L’église de village devient l’église de quartier dans les nouveaux secteurs résidentiels composés d’immeubles et de pavillons.
Le bâtiment reflète les mutations sociétales du XXe siècle de l’église catholique qui s’inscrit dans un vaste mouvement de réflexion sur l’adaptation de la liturgie aux temps modernes (concile Vatican II) :
La hauteur et le volume ne sont plus considérés, ni même acceptés, par la majorité du clergé comme des attributs distinctifs de l’architecture religieuse. Les axes de recherche se concentrent sur :
A l'intérieur, la forme traditionnelle de la croix latine en plan est abandonnée au profit d’espaces plus simples où tous les fidèles peuvent voir le prêtre et qui permettent une meilleure participation de l’assemblée.
Dans bien des cas, l’architecte lui-même intervient dans la réalisation du décor de l’église. Il conçoit les plans du mobilier liturgique, dessine les vitraux, ou tout au moins en donne une esquisse à l’artiste qui sera chargé de les réaliser.
A l’extérieur, les symboles, fresques, mosaïques et les éléments de modénature ornementent les façades et enceintes.
L'architecte peut trouver, dans le programme d'une église, l'occasion d'exprimer librement sa créativité et de faire oeuvre.
Ressources complémentaires :
♦ Habiter nos Territoires en Bourgogne-Franche-Comté : Architecture XXe / Le culte